Combien coûte un cheval ?
Acheter un cheval : comment s’y prendre ?
Acheter son premier cheval, ce qu’il faut savoir !
Ca y est, vous vous décidez à acquérir votre tout premier cheval… Peut-être même le seul et unique qui partagera votre vie ! Acheter un cheval n’est pas un choix facile.
Acheter un cheval : pour qui et pour quoi ?
Avant tout il faut savoir pour qui est destiné ce futur cheval et quelle sera ma pratique et ma relation. Etes-vous cavalier confirmé ou débutant ? Des enfants vont-ils monter ce cheval ? Cherchez-vous un cheval pour faire de la compétition ? Ces questions vont déjà vous orienter vers l’âge et la race éventuelle que vous allez choisir. En tant que cavalier débutant il n’est pas vraiment conseillé de vous procurer un jeune cheval pur-sang, de 3 ans et non débourré. A l’inverse, un cavalier voulant rapidement évoluer en compétition ne choisira pas un cheval en pré-retraite ou très peu sportif.
De façon générale un cheval est considéré jeune jusqu’à ses 6 ou 7 ans, il est mature et dans la force de l’âge jusqu’à ses 15 ans puis se dirige gentiment vers le bel âge. En moyenne un cheval est débourré vers les 3 ou 4 ans (2 ans pour les chevaux de course). Il est en retraite aux alentours de ses 18 à 20 ans, ce qui ne signifie pas qu’il ne peut plus être monté mais que la compétition touche à sa fin. Donc un cavalier peu expérimenté souhaitant faire de la balade devrait se diriger vers un cheval adulte, voir en retraite, bien dressé et peu compliqué à monter. Un cavalier souhaitant faire de la compétition pourrait, s’il en a les compétences et le niveau équestre, se consacrer au dressage d’un jeune cheval.
Pour savoir quelle race choisir il faut savoir quelle discipline on souhaite pratiquer. En effet, on ne demandera pas les mêmes qualités à un cheval de dressage qu’à un cheval de balade ou à un cheval de saut. Certaines races ont leurs atouts pour être sélectionnées dans une ou plusieurs disciplines.
Par exemple, pour pratiquer du dressage on choisira plutôt un cheval grand, bien formé ayant de belles allures rebondies et élancées. Les races allemandes ont la réputation d’avoir de bons chevaux de dressage telles que le Holsteiner, l’Oldenbourg ou encore l’Hanovrien.
Pour l’attelage en compétition de type marathon on choisira plutôt des chevaux robustes, maniables et endurants tels que l’Haflinger, le comtois, le franche-montagne ou le frison. Pour de l’attelage plus touristique on choisira des races plus lourdes et plus calmes comme le percheron, le boulonnais ou le trait du nord.
Si on souhaite pratiquer le saut d’obstacle on se dirigera vers des chevaux francs, ayant un mental sportif et compétiteur. Le
Connemara, le Selle Français, le BPW ou encore le KWPN sont des chevaux fréquemment rencontrés sur les terrains de concours hippiques.
Si on choisit une discipline plus complexe comme le concours complet il faudra choisir un cheval polyvalent, très endurant et qui ne soit pas sur l’œil. Le Trotteur français, le Pur-sang anglais et le Selle-français sont des races idéales.
Si on aime la magie du spectacle équestre on choisira des chevaux attentifs, joueurs, esthétiques et aux allures extravagantes telles que le lusitanien, le Pure race espagnole ou le Frison.
Pour l’endurance la qualité principale de ces chevaux est évidemment l’endurance, mais on recherchera aussi des races ayant un mental solide. Les plus sollicités sont le Pur-sang arabe et l’Anglo-arabe.
Pour l’équitation américaine il faudra des chevaux très puissants de l’arrière-main qui seront réactifs et endurants. Les races rencontrées sont le Quarter-horse ou encore l’Appaloosa.
Bien entendu il n’y a pas de règle stricte et de nombreux chevaux sont excellents dans des disciplines qui ne sont pas la leur. Il existe près de 400 races différentes d’équidés dans le monde (ma liste ci-dessus est bien peu exhaustive!) ce qui donne un panel important.
A vous de vous renseigner sur la race qui vous conviendrait le mieux en fonction de la discipline choisie mais aussi en fonction du caractère de l’animal. Certains chevaux sont considérés plus dociles et plus près de l’homme.
Après l’âge et la race, il faut maintenant savoir si l’on souhaite avoir un mâle ou une femelle. Dans l’ordre des facilités, le hongre (cheval castré) est le plus docile et le moins compliqué. L’absence d’hormone lui enlève une partie de son comportement de mâle dominant. Vient ensuite la jument, qui est plus délicate. La présence des chaleurs les rend parfois d’humeur changeante voir agressive. L’entier garde son instinct de domination, ce qui peut le rendre imprévisible et parfois dangereux, surtout à proximité de juments en chaleur. De la même manière, il n’y a pas de vérité absolue. Un entier peut être bien plus doux et soumis qu’un hongre au caractère bien trempé.
Pensez également au meilleur équipement pour votre cheval avec une bonne couverture cheval d’extérieur et pour votre confort en tant que cavalier avec les étriers Flex On.
La chose la plus importante et qui déterminera votre choix est le COUP DE COEUR… Observez, écoutez, touchez puis montez et votre choix se fera naturellement.
Parmi les premiers achats que vous allez réaliser en vue de l’arrivée de votre cheval, il y a sans aucun doute le licol cheval en nylon ou le licol mouton pour les transports à découvrir dans la boutique Le Paturon.
Mon cheval, je l’ai ! Mais quel va être son style de vie ?
Maintenant, il faut savoir quel mode de vie vous allez choisir pour votre nouveau compagnon. Ce choix se fait en fonction de votre budget, de vos disponibilités à vous occuper de lui et de l’objectif sportif souhaité. Plusieurs formules existent.
La moins chère est le pré collectif. Les chevaux vivent toute l’année dehors en troupeau. L’été ils se nourrissent d’herbe et l’hiver ils sont complémentés avec du foin. Il est très important qu’il y ait un abri pour qu’ils se protègent du vent, de la pluie mais également du soleil. Ce mode de vie est idéal pour les chevaux de balade, de randonnée ou d’équitation loisir.
La plus onéreuse est la vie en écurie. Le cheval est logé dans un box, une stalle et plus rarement en stabulation. Il se nourrit de foin et de céréales. En général ce mode de vie est appliqué pour les chevaux de sport ou de club. Le cheval doit être sorti tous les jours de son box soit au manège soit au paddock. Il doit être également régulièrement monté car c’est un mode de vie où l’ennui s’installe vite pour eux.
Le pré-box est un système où les chevaux sont sortis la journée au pré ou au paddock, et rentrés le soir au box. Ce mode de fonctionnement est idéal pour les chevaux qui ne peuvent être sortis tous les jours par leur propriétaire. Il convient aussi très bien aux chevaux de sport ou de loisir. De manière générale, les chevaux sont moins stressés, développent moins de tics et ont moins de problèmes ostéo-articulaires.
Quel est le prix d’un cheval ?
Un cheval, ça coute cher…. Ou pas ! Avant de se lancer dans cette acquisition, il est important d’estimer combien cela va vous coûter.
Tout d’abord le prix de la pension. Il varie en fonction de la région dans laquelle vous vivez et du choix de logement de votre cheval. Une pension au pré s’élève entre 100 à 300€ par mois tandis que pour une pension en box il faut compter de 300 à 700€.
En règle générale cela comprend la litière et l’alimentation. Attention dans certains cas il faut ajouter un surplus si vous souhaitez que votre cheval soit sorti tous les jours et qu’il ait du foin. Si vous choisissez de le mettre dans votre jardin (la surface recommandée est de 1 hectare par cheval) il faudra vous procurer et stocker au sec la litière, le foin et le grain.
Les frais liés à la santé comprennent le maréchal ferrant, le vétérinaire, le dentiste et l’ostéopathe. Pour un simple parage il faut compter 50€ tous les 2 à 3 mois tandis que pour une ferrure simple il faut compter 80€ en moyenne toutes les 6 à 8 semaines. Les frais vétérinaires comprennent une visite annuelle avec vaccination et quatre vermifuges par an soit 150 à 200€ par an en moyenne. Une consultation dentaire et une consultation ostéopathique annuelle sont recommandées. Elles vous coûteront en moyenne 70€ pour chaque praticien.
Ceci quand tout va bien! Le cheval est un animal fragile et son utilisation sportive fait qu’il n’est pas rare d’avoir des soucis de santé. Dans ce cas, la donne change et les frais peuvent très vite monter et atteindre les trois zéros. Alors attention, il est important d’anticiper ces éventuels frais si vous ne voulez pas vous retrouver dans l’incapacité de soigner votre compagnon. Le mieux est de vous renseigner auprès de votre entourage pour écouter les mésaventures de chacun.
D’autres frais vont comprendre le matériel que vous allez devoir acquérir pour vous occuper de votre animal. Du matériel de clôture et d’entretien des écuries si vous souhaitez l’avoir chez vous. Puis du matériel de sellerie (selle, licol, bride, longe, entretien du cuir..), d’équipement du cavalier (pantalon, gilet, casque, bottes…), la pharmacie de premier secours. Pour ceux qui souhaitent transporter leur cheval il faudra un van ou camion ainsi qu’une voiture pour atteler.
Où acheter son cheval ?
Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour trouver votre perle rare. Vous pouvez la trouver chez les éleveurs de chevaux qui font naître leurs animaux ou les importent d’autres élevages. Chez les commerçants d’équidés qui en général rachètent, valorisent puis revendent les animaux. Ou par la vente de particulier à particulier. La vente qui garantit le plus de sûreté à l’acheteur reste celle d’un professionnel car il est soumis à plus de rigueur. Dans tous les cas, il est nécessaire de rédiger un contrat de vente. Pensez aussi aux associations qui recueillent des chevaux, et qui sous certaines conditions peuvent vendre un cheval ou vous le céder gracieusement.
Les conseils du vétérinaire lors d‘une visite d’achat d’un cheval :
Acheter un cheval ou un poney, les premières recommandations d’un vétérinaire équin :
Plusieurs possibilités s’offrent à vous pour trouver votre perle rare. Vous pouvez la trouver chez les éleveurs de chevaux qui font naître leurs animaux ou les importent d’autres élevages. Chez les commerçants d’équidés qui en général rachètent, valorisent puis revendent les animaux. Ou par la vente de particulier à particulier. La vente qui garantit le plus de sûreté à l’acheteur reste celle d’un professionnel car il est soumis à plus de rigueur. Dans tous les cas, il est nécessaire de rédiger un contrat de vente. Pensez aussi aux associations qui recueillent des chevaux, et qui sous certaines conditions peuvent vendre un cheval ou vous le céder gracieusement.
Interview d’un vétérinaire équin sur les recommandations à faire avant l’achat d’un cheval
Bonjour, merci de nous recevoir aujourd’hui. Pouvez-vous nous parler des recommandations à faire avant l’achat d’un cheval ?
Vétérinaire : Bien sûr. L’achat d’un cheval est une décision importante qui ne doit pas être prise à la légère. Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte, tels que le budget, le niveau d’expérience, les besoins et les objectifs. Voici quelques conseils pour vous aider à prendre une décision éclairée :
Faites vos recherches. Avant d’acheter un cheval, il est important de faire vos recherches et de vous renseigner sur les différentes races, les soins et l’entretien. Vous pouvez trouver de nombreuses informations sur Internet, dans des livres et dans des magazines.
Visitez plusieurs élevages. Une fois que vous avez une idée de la race de cheval que vous souhaitez, il est important de visiter plusieurs élevages. Cela vous permettra de voir différents chevaux et de rencontrer leurs éleveurs.
Faites examiner le cheval par un vétérinaire. Avant d’acheter un cheval, il est important de le faire examiner par un vétérinaire. Cela vous permettra de vous assurer que le cheval est en bonne santé et qu’il n’a pas de problèmes cachés.
Négociez le prix. Le prix d’un cheval peut varier en fonction de son âge, de sa race, de son état de santé et de sa performance. N’hésitez pas à négocier le prix avec l’éleveur souvent ouvert à cette discussion. Les propriétaires ne prennent pas leur décision de vendre un cheval au premier venu ou au plus offrant, il est important d’assurer un bon destin au cheval suite à son acquisition, ce point est crucial pour le vendeur.
Obtenez un contrat écrit. Une fois que vous avez trouvé le cheval de vos rêves, il est important d’obtenir un contrat écrit. Cela vous protégera en cas de problème.
Quels sont les points les plus importants à vérifier lors de la visite d’un cheval ?
Vétérinaire : Les points les plus importants à vérifier lors de la visite d’un cheval sont l’état général de santé, le caractère et la personnalité du cheval.
L’état général de santé : Le cheval doit être en bonne santé générale et ne présenter aucun signe de maladie. Il doit également être bien entretenu et avoir une bonne condition physique.
Le caractère et la personnalité du cheval : Le cheval doit être calme, confiant et facile à manipuler. Il doit également être compatible avec votre niveau d’expérience et vos objectifs.
Quels sont les pièges à éviter lors de l’achat d’un cheval ?
Vétérinaire : Les pièges à éviter lors de l’achat d’un cheval sont :
D’acheter un cheval trop cher. Le prix d’un cheval peut varier en fonction de son âge, de sa race, de son état de santé et de sa performance. N’hésitez pas à négocier le prix avec l’éleveur.
D’acheter un cheval malade. Le cheval doit être en bonne santé générale et ne présenter aucun signe de maladie.
D’acheter un cheval incompatible avec votre niveau d’expérience et vos objectifs. Le cheval doit être calme, confiant et facile à manipuler. Il doit également être compatible avec votre niveau d’expérience et vos objectifs.
Avant de procéder à l’achat de votre cheval ou de votre poney, réalisez plusieurs tests à cheval dans différents contexte, au pré, en liberté si possible et pratiquez des exercices au sol et de transport. Faîtes- monter ou descendre d’un van et si vous ne souhaitez-pas le faire, demandez au propriétaire. Réalisez également des visites surprises pour l’observer dans un cadre où le cheval est totalement libre.
Le contrat de vente d’un cheval
Tout est réfléchi, c’est décidé, vous vous lancez. Vous avez fait votre choix et il ne vous reste plus qu’à conclure la vente. Attention, c’est à ce moment qu’il faut être attentif pour ne pas se faire prendre au pièges de vendeurs sans scrupules !
Le plus important est la rédaction d’un contrat de vente. Il permet les garanties de conformités et des vices cachés. Il sert également de preuve en cas de litige. Plusieurs contrats types existent, disponibles sur le net. Pour protéger au mieux l’acheteur il faut que ce contrat contienne au minimum :
– les noms et les qualités des parties (domicile, lieux de naissance..)
– la nature du contrat (vente, location…)
– les conditions (pratique du sport au niveau amateur, reproduction, CSO, pour cavalier débutant…)
– les informations (cheval essayé, visite vétérinaire faite ou pas, vices…)
– le prix et le mode de paiement
– le mode et délai de livraison
La garantie de conformité est valable 2 ans après l’achat de l’animal. Cependant elle ne s’accorde uniquement que lors d’une vente entre un vendeur professionnel et un acheteur amateur, c’est à dire non professionnel.
Il est important que la carte d’immatriculation du cheval soit au nom du vendeur, ce qui prouve qu’il en est bien le propriétaire.
Voici quelques informations sur les vices :
– les vices rédhibitoires sont reconnus d’office et permettent d’annuler une vente. Ils doivent être déclarés au maximum 10 jours après l’acquisition du cheval. Les maladies concernées sont les boiteries anciennes récurrentes, l’immobilité (consécutif à un trouble neurologique), l’emphysème pulmonaire, le cornage chronique, les tics avec ou non usure des dents, l’uvéite et l’anémie infectieuse.
– les vices cachés ne sont pas admis d’office, l’acheteur doit en apporter la preuve grâce à une expertise vétérinaire. Ils peuvent permettre l’annulation d’une vente. Pour qu’un vice soit considéré comme caché il faut qu’il soit volontairement caché par le vendeur lors la vente (ex: le vendeur ne précise pas que l’animal est atteint du syndrome naviculaire), qu’il rende l’animal impropre à l’utilisation pour laquelle il est destiné (ex: un cheval vendu comme très calme pour un débutant alors qu’il est difficilement gérable) que la pathologie soit diagnostiquée antérieure à la vente et il faut que le nouveau propriétaire agisse dans un » délai très bref ».
– les vices de consentements peuvent également annuler une vente. Ils concernent l’erreur (ex: une jument vendue gestante sans que le vendeur ne le sache), le dol (ex: le vendeur certifie une visite vétérinaire comme bonne alors qu’elle ne l’est pas) et la violence.
Des cabinets d’avocats sont spécialisés sur la vente et l’achat des chevaux, il peut être judicieux de s’en rapprocher en amont de votre achat.
Les obligations du propriétaire d’un cheval
Les démarches SIRE (Système d’information relatif aux équidés) :
Tout d’abord l’identification de votre cheval est obligatoire sur le territoire français. Pour cela tous les chevaux doivent avoir:
– un transpondeur électronique (ou puce) généralement situé dans l’encolure, du côté gauche.
– un passeport (ou carte d’immatriculation) dans lequel est décrit le signalement du cheval, c’est à dire ses critères physiques.
– un numéro SIRE qui lui est propre et unique.
L’enregistrement de votre cheval auprès du SIRE est obligatoire également. C’est à ce moment que le cheval obtient son numéro. Cet enregistrement est automatique pour tous les passeports émis par l’ifce (Institut français du cheval et de l’équitation). Dans le cas des chevaux importés avec un passeport étranger, à vous de faire les démarches nécessaires auprès du SIRE.
La déclaration du lieu de détention d’un cheval est une autre des obligations d’un propriétaire. Elle se fait directement sur le site internet du SIRE. Pour les personnes possédant 3 équidés et plus il faut faire une déclaration du vétérinaire sanitaire.
Lors d’une vente le nouveau propriétaire devra envoyer la carte d’immatriculation du cheval au SIRE, avec au dos les informations relatives à cette même vente. Il devra le faire sous 8 jours.
Les démarches SIRE permettent de répertorier tous les équidés et leurs lieux de détention sur l’ensemble du territoire. Ainsi en cas d’infection épidémiologique cela permet de mieux gérer la crise et de pouvoir la limiter.
Les démarches FFE :
Depuis Janvier 2015 l’enregistrement du cheval auprès de le FFE, pour les chevaux adultes ou du SHF, pour les jeunes chevaux est obligatoire pour concourir dans toutes les disciplines équestres et de tous niveaux. Les Haras Nationaux sont également à contacter dans certains cas.
Les vaccins pour le cheval :
Aucun vaccin n’est strictement obligatoire en France. La grippe ne l’est plus depuis 2003. Cependant certains vaccins sont obligatoires pour pouvoir concourir même au niveau CLUB. Certains sont également obligatoires pour se déplacer en France et en Europe ou encore pour faire de la reproduction.
De manière générale il est évidemment recommandé de faire vacciner son animal pour le protéger de certaines maladies mortelles et pour éradiquer ces dernières. Si votre cheval vit dans votre jardin, personne ne viendra vérifier si ses vaccins sont à jour. Cependant si votre cheval quitte votre domicile vous êtes tenu de présenter ses papiers d’identité avec les vaccins à jour, sous peine d’amende.
Normalement, dans toutes les pensions ou écuries équestres les vaccins sont obligatoires pour que l’animal soit accepté.
Les vaccins classiques et demandés pour loger votre cheval en écurie sont le tétanos et la grippe. La rhinopneumonie et la rage sont surtout recommandés lorsque le cheval pratique régulièrement des concours. D’autres vaccins existent, même s’ils sont moins fréquents, ce sont l’artérite virale, la fièvre West Nile et la gourme.
Les assurances :
La première chose à définir pour bien être assuré est de bien définir qui est le propriétaire du cheval et qui en est le gardien.
Que vous soyez propriétaire d’un cheval logé chez un professionnel ou logé chez vous, il vous faudra une assurance pour vous protéger en cas d’accident responsable ou non.
Si vous êtes cavalier vous devez prendre une assurance particulière. C’est une assurance individuelle du cavalier et une assurance de responsabilité civile vis à vis des tiers. Elle est valable pour la pratique de tous les sports équestres reconnus par la FFE. Mais elle ne vous protège que lorsque vous êtes en action d’équitation.
Si vous êtes propriétaire d’un cheval il faudra compléter cette assurance par une RCPE (responsabilité civile propriétaire d’équidé). Elle vous protège si votre cheval crée des dommages et que vous n’êtes pas sur son dos. Elle est nécessaire lorsque votre cheval vit chez vous ou dans un pré particulier. Ainsi s’il se sauve et provoque un accident, vous êtes couvert.
Lorsque votre cheval est logé chez un professionnel, par exemple dans une écurie, c’est la RCP (responsabilité civile professionnelle) de cette personne qui fonctionne si votre cheval crée un accident responsable. Il est, au moment des faits, le gardien de votre animal et donc le responsable. La RC est obligatoire pour tout professionnel. Mais attention si vous sortez votre cheval de l’écurie en main, pour le faire brouter par exemple, et qu’il occasionne un accident c’est vous le responsable. Et vous ne serez pris en charge que si vous possédez une RCPE.
Certaines assurances habitations prennent les chevaux en charge. Dans ce cas, si votre cheval vit chez vous la RCPE n’est pas nécessaire. A vous de bien vous renseigner et de vérifier également le nombre maximale de chevaux qui sont couverts ou non.
La FFE propose une licence pour protéger le cavalier avec une extension RCPE pour son cheval. La FFE fonctionne avec la Generali. Les avantages de la licence FFE sont qu’elle offre des réductions sur de nombreux évènements et qu’elle est nécessaire pour passer ses examens fédéraux ou faire de la compétition. Maintenant il existe de nombreux assureurs qui proposent le même type de prestation avec différents contrats. A vous de choisir lequel vous correspond le mieux.
Le point ostéopathique :
Lors de l’achat d’un cheval vous pouvez demander une consultation ostéopathique pour le cheval. Elle sera à votre charge ou à celle du vendeur, si vous arrivez à la négocier! L’ostéopathe aura une vision différente de celle du vétérinaire. Il pourra évaluer le degré d’usure de chaque articulation, voir s’il y a des pathologies antérieures qui pourraient avoir des répercussions sur le long terme et constater si le cheval à tendance à se coincer!
France LE PERU
Ostéopathe animalier
Départements 77,91,94,10,45,89