Les poils forment la robe du cheval. On distingue les poils de jarre ou poils de couverture, longs et nombreux, rectilignes et les poils de bourre qui forment un duvet entre les poils de jarre. Courts et laineux, ils ont pour fonction essentielle de faire isolant, permettant ainsi au cheval de garder sa chaleur. C’est une couverture naturelle. Ils sont nombreux lorsque le cheval est en poil d’hiver pour devenir quasi inexistants en poil d’été. Certaines races développent un pelage plus dru.
L’autre différence entre le pelage d’hiver et le pelage d’été est la longueur des poils de jarre, plus longue en hiver.
Même s’il y a perte de poils tout au long de l’année, les périodes de changement de saison sont des périodes où le phénomène est important. Le changement de poil est déterminé par la photopériode autrement dit la lumière du jour et non la température. Pour cette raison, un froid précoce est plus durement ressenti qu’un froid au milieu de l’hiver. A contrario, un printemps rapidement chaud, est difficile à supporter pour les chevaux qui ont encore leur poil d’hiver.
A noter qu’une anomalie, soit dans la production du poil soit dans sa chute doit amener à consulter un vétérinaire.
En période de pousse du poil, veillez à apporter à votre cheval les nutriments dont il a besoin et notamment ceux qui vont lui servir à la production de kératine comme les acides aminés soufrés ainsi que le cuivre et le zinc. La perte de poil paradoxalement peut être un moment où le cheval est plus fatigué mais il est difficile de savoir si c’est le changement de saison ou la perte du poil en elle-même qui en est la cause.
Une bourre importante comme celle des poneys est un avantage en terme d’isolation mais met plus longtemps à sécher lorsqu’elle est mouillée. Il peut se développer alors des problèmes cutanés qui exigeront des soins attentifs. Le vieil adage qui dit qu’il faut ramener un cheval sec après le travail prend alors toute son importance pour éviter les problèmes respiratoires.